Ieri, come Rise Up 4 Climate Justice dei Centri Sociali del Nord Est, abbiamo raccolto l'appello lanciato dalle diverse realtà che, insieme a Soulevements de la terre e Bassinesnonmerci, hanno animato l'assalto ai bacini idrici di Sainte Soline.
La concomitante brutalità con cui lo Stato risponde ad ogni sciopero generalizzato e alla mobilitazione di Sainte-Soline sta segnando la storia della Francia come un ferro rovente: di fronte alla violenza di uno governo sempre più simile a uno stato di polizia, abbiamo scelto di schierarci ancora una volta al fianco delle lotte che stanno animando la Francia.
Abbiamo partecipato anche noi lo scorso fine settimana a due giorni di lotta che hanno visto la partecipazione di 35mila persone: giovani da tutta Europa, comitati ambientali, sindacati, reti di agricoltori. Migliaia di persone che hanno circondato uno dei numerosi invasi sorti sul territorio d'oltralpe, utili solamente a estrarre l'acqua comune per renderla un bene privato, utilizzabile solo dalla grande agroindustria. Distruggere ecosistemi nella crisi climatica, sottrarre un bene comune e prezioso come l'acqua nel pieno di un periodo di siccità sono atti criminali. Così come è stata criminale e omicida la risposta data dalle istituzioni e dalla gendarmerie nella giornata del 25 Marzo: 250 feriti, decine di persone in pronto soccorso, due persone che lottano tra la vita e la morte.
Il messaggio è chiaro: le risorse non si toccano, a costo di scaturire una guerra, con tutte le sue conseguenze in termini di vite segnate per sempre e forse spezzate. Quella andata in scena a Saint Soline è stata infatti una vera e propria guerra, in cui le forze dell'ordine hanno utilizzato migliaia di munizioni tra lacrimogeni, granate stordenti ed esplosive, proiettili di gomma. Una repressione e una violenza assassina che condanniamo e combattiamo, consapevoli che se il tentativo è quello di frammentare o indebolire le lotte, il risultato sarà solo quello di infiammarle e unirle ancora una volta.
Avec amour et rage, al fianco delle vittime della violenza poliziesca.
Hier, en tant que Rise Up 4 Climate Justice des
Centres Sociaux du Nord Est, nous avons repris l'appel lancé par les
différentes réalités qui, avec Soulevements de la terre et Bassinesnonmerci,
ont animé l'assaut des réservoirs de Sainte Soline.
La brutalité avec laquelle l'Etat répond à chaque grève généralisée et à la
mobilisation de Sainte-Soline marque au fer rouge l'histoire de France : face à
la violence d'un gouvernement qui s'apparente de plus en plus à un Etat
policier, nous avons choisi de nous ranger une fois de plus du côté des luttes
qui animent la France.
Nous avons nous aussi participé le week-end dernier à trois journées de lutte qui ont vu la participation de 35 000 personnes : des jeunes de toute l'Europe, des comités environnementaux, des syndicats, des réseaux d'agriculteurs. Des milliers de personnes ont encerclé l'un des nombreux réservoirs qui ont vu le jour en France et qui ne servent qu'à extraire l'eau commune pour en faire un bien privé, utilisable uniquement par les grandes entreprises agro-industrielles. Détruire des écosystèmes en pleine crise climatique, voler un bien commun et précieux comme l'eau en pleine sécheresse sont des actes criminels. Tout comme la réponse apportée par les institutions et la gendarmerie le 25 mars a été criminelle et meurtrière : 250 blessés, des dizaines aux urgences, deux personnes luttant entre la vie et la mort.
Le message est clair : on ne touche pas aux ressources, au risque de déclencher
une guerre, avec toutes ses conséquences en termes de vies marquées à jamais et
peut-être brisées. Ce qui s'est passé à Saint Soline est en fait une véritable
guerre, au cours de laquelle les forces de sécurité ont utilisé des milliers de
munitions, dont des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et
explosives, et des balles en caoutchouc. Une répression et une violence
meurtrière que nous condamnons et combattons, conscients que si l'on cherche à
fragmenter ou à affaiblir les luttes, on ne peut que les enflammer et les unir
à nouveau.
Avec amour et rage, aux côtés des victimes des violences policières.