Faisons l'histoire!

La Commune de l' Europe invite tous et toutes à construire la journée du 18 mars à Frankfurt.

24 / 2 / 2015

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Bienvenus dans une nouvelle époque de luttes contre le régime de la crise et de l'austérité.

Il n'est pas nécessaire ici d' expliquer de quoi il s'agit, on en discute depuis longtemps. Bien sûr, il reste beaucoup à dire et dont il faut tenir compte. Mais finalement c'est maintenant qu'il faut lutter.

Ces derniers temps, c'est la Grèce qui donne un signal sans équivoque : ça suffit la pauvreté, l'abandon et la tristesse. L'écart entre ceux qui travaillent ou sont au chômage et ceux qui accumulent des rentes, entre ceux qui souffrent et ceux qui exploitent ne peut pas être raccommodé ou bien pacifié.

Nous ne suivrons plus ce chemin. Non ! Notre alternative n'est pas celle de choisir parmi les options offertes par ceux qui gouvernent. Une alternative se construit là où les peuples s'insurgent contre les pouvoirs, produisent des nouvelles formes de socialité et attaquent les puissants. C'est le seul moyen pour faire trembler la domination. "Nous avons reconnu le signal!".

Pour longtemps, la mobilisation a été symbolique, le peuple s'est indigné, a exprimé sa propre colère et son désespoir. Pour longtemps, l' autoritarisme et la répression ont été les seules réponses données par les institutions au pouvoir ; nous sommes complices et appelons à la liberté pour tous et toutes les camarades en prison ou harcelés par la justice à cause de leur activisme politique.  Il est possible que le temps du désespoir soit terminé. La résistance s'est réinventée et a ouvert une perspective constituante qui vise à faire sortir le monde de ses gonds  et à le réinventer radicalement: transnational et par en bas, démocratiquement.  Nous voulons avancer avec cet état d'âme. Lorsque le système capitaliste écrase la démocratie, dans les places de toute l'Europe se lève un cri toujours plus fort et puissant : à la place où nous sommes, nous voyons une démocratie sans capitalisme.  Nous ne représentons pas le nihilisme de l'ordre, malgré notre colère et notre désespoir nous n'avons pas perdu l'espoir, la fantaisie et les rêves. 

Le message c'est : l'alternative est possible seulement s'il y a espoir, un parcours tracé par une nouvelle subjectivité collective, pour une solidarité universelle.

Le 18 mars, la BCE a décidé de réduire l'événement qui célèbre son nouveau siège afin d'évider une nouvelle plateforme politique qui pourrait annoncer un printemps européen. De fait le pouvoir reste toujours dans leurs mains même s'ils sont sur la défensive.

Maintenant nous pouvons réellement changer les choses. Nous avons besoin d'une vraie résistance européenne contre le régime de l'austérité, de la dette, des frontières, de la précarité, des matraques et de l'exclusion.

Avec les résultat des élections en Grèce et la perspective qui s'ouvre Espagne, au Portugal et ailleurs en 2015, nous allons faire face à un nouveau contexte, un nouveau défi. Ce qui rend  aussi possible une nouvelle offensive, avant tout contre la Troika et l'austérité qu'elle impose.

Il y a le risque que cette lueur s'éteigne vite, c'est le motif qui nous appelle à la rallumer. 

Finalement c'est la rue qui décide !

Portons l'offensive grecque au coeur de l'Europe allemande, devant la BCE.

À nous d'incarner l'image du nouveau et l' attaque au monde ancien. Soyez avec nous à Frankfurt le jour anniversaire de la Commune de Paris, construisons-nous un espace actif de auto-défense. Refusons le chantage de "la bourse ou la vie", encore une fois : see you on the barricades!

Et aux élites européennes du capital : "Votre hiver vient de commencer !" 

LA COMMUNE DE L' EUROPE